Le symbole, les figures de style utilisés depuis l’aube des temps pour décrire la fondation de l’univers et les étoiles… Mémoire poétique de l’univers et exploration spatiale sous la perspective d’une vocaliste de blues qui a travaillé sur vingt ans, une technique vocale pour accompagner les percussions à haute portée qui s’inspire du chant tribal.
Pacifique
L’exploration spatiale selon les Premières nations d’Australie – Aborigènes et insulaires du détroit de Torres
Découvrir le site Australian Indigenious Astronomy qui met en lumière comment « l’astronomie indigène » peut être considérée comme une des premières astronomies – celle qui existait bien avant les Babyloniens, les Grecs, la Renaissance et les Lumières. Et comment la génération d’étudiants autochtones, qui étudient l’astrophysique, devient de nouveaux visages de ce domaine. Extraits.
« Les Aborigènes et les insulaires du détroit de Torres ont développé un certain nombre de moyens pratiques pour observer le Soleil, la Lune et les étoiles afin d’informer la navigation, les calendriers et de prévoir le temps. Les peuples des Premières nations d’Australie attribuent une signification et un rôle aux phénomènes astronomiques, qui influencent le droit et la structure sociale. Ils servent également de base aux récits transmis de génération en génération par les chants, les danses et la tradition orale depuis des dizaines de milliers d’années. […] »
« Le nouveau programme scolaire national intégrant les connaissances astronomiques indigènes est désormais disponible pour les enseignants et les éducateurs via le portail web de l’éducation indigène de l’Université de Melbourne Australie. »
Découvrir le site Australian Indigenious Astronomy.
Histoires des étoiles : la Voie Lactée (Anglais)
Afrique
L’observatoire de Sanga du pays Dogon au Mali
Le récit de la dernière rencontre entre l’ethnologue Germaine Dieterlen et l’ancien Diamguno Dolo en 1998, et une métaphore pour illustrer l’arrivée des ancêtres d’humains selon les Dogons. Extrait.
Source et image extraits de l’article de Jean-Marc Bonnet-Bidaud, Département d’Astrophysique, CEA Paris – Saclay, France sur https://lastronomieafrique.com/la-decouverte-dun-observatoire-dogon adapté de la publication « L’observation de l’étoile Sirius par les Dogon » paru dans la revue ANKH, Revue d’Egyptologie et des Civilisations Africaines n°10/11, pp. 144-163 (2001-2002).
« Un site en particulier a été relevé, le lieu-dit « polio-kommo » ou « caverne du traversement », situé à environ 4 km à l’ouest du village de Sanga. Ce site est organisé autour d’une gigantesque table de pierre d’une longueur approximative de 13 mètres, surplombant un ensemble de rochers[…]. Les premières photos prises par G. Dieterlen en 1954, montrent la table intacte alors qu’actuellement elle est brisée en deux avec des traces caractéristiques de foudre. Sous la table, approximativement au milieu, était ménagé, un trou où un homme pouvait se glisser, aujourd’hui comblé par l’effondrement. Ce site est considéré par les Dogon de Sanga comme le lieu symbolique où l’arche (ou le panier) transportant les premiers ancêtres s’est posée sur la Terre dans la genèse Dogon. A côté de la table, qui symbolise l’arche, sont disposés, au sud, quatre rochers figurant les quatre ancêtres à l’origine des quatre grandes familles Dogon, les Arou, Dyon, Ono et Donmo. Enfin, à l’est de la table, se trouvent deux rochers séparés d’environ 20 m et qui sont désignés comme le rocher du Soleil (coté Nord-Est) et de Sirius (côté Sud-Est)[…] »
Le saviez-vous ?
Histoire générale de l’Afrique en 8 volumes par le Comité scientifique international pour la rédaction d’une histoire générale de l’Afrique aux EDITIONS de l’UNESCO lancée en 1964 et achevée en 1999.
La « phase 1 » a abouti à la rédaction et à la publication de l’Histoire générale de l’Afrique en huit volumes avec les plus grands scientifiques spécialistes mondiaux. Toute la collection a été traduite en français, anglais, arabe, espagnol, portugais et swahili mis en accès libre via la bibliothèque numérique de l’UNESCO.
Pour la rédaction de cet ouvrage, en 1974, le Colloque international du Caire, confronte les méthodes et résultats de ses recherches avec ceux des principaux spécialistes mondiaux. A noter : à la suite de ce colloque international, le scientifique Cheick Anta Diop (1923 – 1986), rédige un chapitre sur « L’origine des anciens Égyptiens », et G. Mokhtar, professeur à l’université du Caire rédige le chapitre sur « L’Égypte pharaonique ».
– Télécharger le Volume I – Méthodologie et préhistoire africaine sur le site de l’UNESCO
– Télécharger le Volume II – L’Afrique ancienne et les 5 autres volumes. Le volume 8 n’est pas disponible en ligne.
Amériques
Native Skywatchers
Conçue par Annette S. Lee (2007), l’initiative Native Skywatchers vise à rappeler et à revitaliser les connaissances autochtones sur les étoiles et la terre.
Native Skywatchers est situé sur les terres traditionnelles et conventionnées du peuple Dakota, qui, avec les Ojibwe, sont les peuples autochtones de cette terre, Mni Sota Makoce ou Minnesota.
Le site met également en avant le projet Two Eyed Seeing – NASA & Indigenous Astronomy (Vision à deux yeux – NASA et l’astronomie indigène).
« La vision à deux yeux consiste à apprendre à voir d’un œil avec les forces des savoirs et des modes de connaissance autochtones, et de l’autre œil avec les forces des savoirs et des modes de connaissance occidentaux, et à utiliser ces deux yeux pour le bénéfice de tous. (Bartlett, Marshall et Marshall 2012, 336) ».
Des vidéos à thèmes, des rencontres et conférences ouvertes à tous.
Lien sur le site Native Skywatchers : https://www.nativeskywatchers.com/two-eyed-seeing-nasa.html
Exemple de lien sur le site de la Nasa :
https://nightsky.jpl.nasa.gov/event-view.cfm?Event_ID=115852
Le saviez-vous ?
La chaîne Native Skywatchers met à disposition des vidéos qui évoquent la double vision des astronomies Hawaïenne, du monde arabe, ancienne d’Afrique avec l’exploration spatiale actuelle.
NASA project – Two Eyed Skying Youtube playlist par Annette Lee à découvrir.