À propos de

L’enjeu est bien de ne pas augmenter le grand écart entre ceux qui n’en ont rien à faire de l’exploration spatiale et ceux qui maîtrisent ces données. Car comme « la nature a horreur du vide », devant l’autre qu’on ne connaît pas, tous les délires deviennent possibles.

  • 1. Une dite élite de contemporains issus de tous les pays réalisent régulièrement des séjours ou sont en contact avec des stations internationales ou autres, assistés d’ingénieurs et d’employés mandatés se relayant 24h sur 24. Hors du flou, dans notre quotidien, leur devons-nous quelque chose ? Et si oui, que pouvons-nous leur apporter ?
  • 2. Je n’ai jamais rien compris à la physique et aux algorithmes et pourtant… J’ai beaucoup appris de l’esprit et de la démarche scientifique pratiquée dans l’exploration spatiale : le fait de garder son calme devant l’étendue et la pression de l’inconnu, s’obliger à la réflexion et à la comparaison, avancer par étapes, planifier les impondérables pour pouvoir au maximum y faire face, collaborer avec d’autres experts dans leurs domaines (avons-nous vu un centre de contrôle ?)… Et surtout, envisager de retranscrire l’abstraction. Sur ce dernier point, nous rejoignons l’art pur… L’antagonisme est inutile.
  • 3. Il me semble qu’on a tous besoin de cette perspective globale saisie par le passionné de l’espace : notre planète n’est pas la seule. Nous faisons partie d’un espace plus grand, infini, et cet inconnu ne devrait-il pas nous renvoyer directement à plus d’humilité et de solidarité ? Avec mes moyens, et grâce à la mise en ligne d’archives, j’ai essayé de partager cette perspective sur une page internet parmi des milliers d’autres.

Que quelque part, un enfant passionné par l’exploration ou les sciences, puisse être encouragé avec amour par ceux qui l’entourent, même s’ils n’y comprennent rien. Puissent des érudits scientifiques blessés, ne pas tomber dans le mépris et le déni d’autres humains parce qu’ils ne leur ressemblent pas. Chacun n’est-il pas unique en son cœur ?